Nous laissons Lyon, notre stress, ses 3 °C et partons vers le Sud : l’Italie et son mythe de la dolce vita qui nous fait tant rêver !
Nous choisissons de planter notre tente à Pise après une nuit de bus. Rassurez-vous, la tour penche toujours !
Au programme : Pizzas à gogo et Apérol Spritz à outrance car nous avons laissé nos permis de conduire en France... Mais c’est aussi pour fêter l’éventail des possibles offert à notre duo. Libres et un peu hagards, nous décidons de continuer lentement à pieds, revenant à une allure humaine.
Nous déconnectons progressivement de notre rythme effréné, sac sur le dos, Birkenstock aux pieds, cap sur Livourne. Et au hasard d’une ligne droite ombragée, nous découvrons un camping à la ferme au bord du lac de Tamerici.
Ces quelques jours gorgés de soleil annoncent un printemps bucolique ?
La ville portuaire de Livourne nous ouvre ses portes entre averses et vent salé de la mer. Nous y passons une semaine et gardons en tête les rythmes géométriques des pavés, bâtiments et ports de pêche. Ainsi que quelques touches de couleur au fil des rues.
Réfugiés dans l’appartement d’Antonella, digne des films typiques italiens, nous bachottons cette nouvelle langue pleine de mystères et d’intonnations chantantes. Nous voilà lancés dans l’apprentissage de l’italien avec pour priorité le vocabulaire culinaire évidemment ! Puis leçon pratique au marché pour nos emplettes où nous essayons de glaner des recettes de saison. Premier bilan : Sylvain a une mémoire d’éléphant tandis que Julie papillonne. Il va nous falloir harmoniser concentration et éparpillement pour avancer ensemble.