Faisons maintenant un bond de 300km au sud : nous arrivons à Naples !
Même si nous étions scotchés aux fenêtres du bus, nous n'avons pas vu de frontière, pourtant c'est tout comme si nous changions de pays !
Au moment de mettre les pieds à Naples, les odeurs de pots d'échappement se sont mêlés aux pizzas, linges savonneux et marchés aux poissons.
Être à Naples, c’est un peu comme changer d’Italie pour plonger dans une autre culture où les règles ne sont plus les mêmes. Après quelques frayeurs, nous avons pris le pli napolitain pour dompter les scooters qui déboulent des ruelles avec toute la famille dessus en klaxonnant.
Naples ne s'arrête jamais. À chaque coin de rue, on peut acheter un Gelato, un Corneto, une friture de poissons... sous le regard attentif des Saints dans leur autel fleuri et coloré qui surveillent l’activité.
Heureusement pour nous, Pablo, étudiant en médecine et fan de foot, nous a accueilli dans son appartement : situé au fond d'une ruelle pleine d'activités inconnues pour nous touristes, son nids perché au 4ème étage nous a offert un peu de calme nécessaire à la digestion de l'agitation incessante.
AirBnb de Pablo, petit havre de tranquillité
Et comment parler de Naples sans évoquer le football ? Nous avons eu le plaisir de vivre la fête nationale italienne le 25 avril - fin du fascisme - et surtout la victoire de Napoli contre la Juventus... à domicile. C'était digne d'un feu d'artifice de nouvel an !! Quel dommage que l’Italie ne soit pas qualifée pour la Coupe du Monde cette année !
Après avoir été secoués par le rythme de Naples toute une semaine, nous avons sillonné la Côte d’Amalfi en mini-bus pour se faire déposer au terminus de la ligne à San lazzaro, petit village perché sur une falaise à 800 mètres. Là, en plein centre du village, Paolo met à disposition des campeurs un jardin tout en terrasse .
Pablo, qui parle un français impeccable, nous conseille de descendre « il sienteri degli dei ». 2400 marches, une plongée vertigineuse vers les calanques où les nuages envahissent la mer et remontent avec nous à la chaleur du soleil. Alors se confondent terre et ciel. Nous sommes bien sur « le chemin des Dieux ».
Beatasolitudo, le camping de Paolo
Idée rando : le chemin des Dieux
Les randonnées escarpées étaient vertigineuses et les marches nous reliant à la mer semblaient aller jusqu'au ciel... Et lorsque les nuages envahissent la mer et remontent dans les calanques avec les nappes de chaleur pour toucher le village, nous confondons ciel et terre...