JAPON - Osaka, tumulte et tourbillon

Quelques dizaines de kilomètres après Kyoto, nous visons Osaka. À peine descendus du train, nous sommes avalés par les rues colorées, bruyantes et odorantes de la ville.

La nourriture est une préocupation majeure à Osaka

Il y a de quoi manger absolument partout : poulpes, moules géantes, takoyaki, tapis de sushis … ici, on s’explose la panse pour trois francs six sous !

Takoyaki, poulpe dans une sorte de beignet... pas de souci, vous allez aimé !

Une fois repus, nous sommes secoués par les bruits assourdissants des Patchinkos (buildings de machines à sous) et multiples plateformes de jeux : clope au bec, les Japonais y passent des heures, dans un vacarme à rendre zinzin, tapotant sur des boutons de manière aléatoire pour aligner des bananes et remporter le jackpot. Ce dimanche après-midi, la salle est pleine à craquer ; de 18 à 79 ans, hommes et femmes viennent y dépenser leurs deniers, oubliant ainsi la semaine ou peut-être leur solitude ?

Dans les salles de jeu, on danse

Sortons de cette folie du jeu ! Dans la rue, nous revoilà secoués par les milliers d’affiches et d’enseignes multicolores qui illuminent la ville à la nuit tombée. Écrans géants, crabes et poissons articulés… Tout est en mouvement et nous donne le tournis.

A la nuit tombée, de folles enseignes s'illuminent

Alors pour encaisser cette dynamique hallucinante, nous nous réfugions dans un café, observant la rue et son agitation. Dans cet Assommoir, nous suivons les habitants s’activant frénétiquement avec des airs de folie. Osaka aura été un vrai choc pour nous.

On se réfugie, perchés, dans un café avec vue sur la rue